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jeudi 20 septembre 2012

Electrique ou hybride, la voiture de demain est déjà du passé


Le gouvernement l’a décidé. En urgence, et en guise de réponse à la crise qui a secoué l’entreprise Peugeot. Désormais les véhicules hybrides et électriques bénéficient d’un subventionnement massif de la part del’Etat.
 
Les constructeurs, dont le moral ne cesse de décroître (à l’exception de quelques-uns, Volkswagen en tête) pourraient y voir un effet d’aubaine, eux qui ont, depuis la fin des primes à la casse, vu leurs ventes s’effondrer. Le consommateur également puisque son portefeuille ne cesse de se vider et que les prix du carburant n’ont jamais été aussi élevés. Quant aux autres, des institutionnels aux associations environnementales, ils ne peuvent a priori que se réjouir d’assister au renouvellement du parc automobile, désormais moins polluant. Et pourtant… une nouvelle fois et ce malgré une intention apparemment de bon aloi, il n’y a rien à espérer d’une telle mesure, bien trop réductrice pour apporter quelque solution que ce soit aux vrais problèmes posés par l’automobile.  

lundi 23 avril 2012

Front de gauche : un échec à méditer

Certains diront que 11 à 12% des voix constituent un formidable bond en avant pour une formation qui, il y a encore 3 ans, n’existait pas. Les mêmes feront aussi remarquer à juste titre, que Marie-George Buffet avait réuni à peine 2 %  des électeurs sur son nom en 2007. Alors certes Jean-Luc Mélenchon a réussi ce pari : un score à deux chiffres quand, au moment de son investiture, seuls 4% des électeurs se voyaient lui accorder leur voix. Mais ne nous voilons pas la face, la tristesse dans le regard des militants ne souffrait aucune contestation : le 4ème homme de la campagne aura échoué sur son premier objectif et ce malgré une campagne agressive et très largement médiatisée, ne lui en déplaise : dépasser le Front national. Des enseignements sont à tirer … et vite

lundi 6 février 2012

Grand Froid : la question du nucléaire de nouveau sur le grill

Des températures largement sous le Zéro Degré. La France grelotte et pas seulement les pauvres SDF qui peinent à trouver un refuge. Non, un autre danger menace, celui de l’approvisionnement en énergie pour chauffer les foyers français mais aussi les locaux d’entreprise et les bureaux. Et là, les appels à la citoyenneté lancés par Henri Proglio, Président d’EDF ont de quoi nous glacer dans le dos. A chacun en effet de veiller à une utilisation raisonnée de l’électricité sous peine de black out, notamment dans deux régions de France, l’Ouest et le Grand Sud. Au-delà des considérations purement techniques se pose une nouvelle fois la question de l’indépendance énergétique du pays. Le nucléaire n’est-il pas finalement indispensable ?

lundi 30 janvier 2012

Des candidats, des programmes... mais aucune illusion

Enfin, on y est … ou presque ! La campagne semble en effet lancée avec la quasi-certitude désormais, depuis l’allocution télévisée de dimanche soir, de la candidature du Président à sa propre succession. Est-ce pour autant que le choix s’est éclairci. Sans doute pas. Car force est de constater que les programmes des uns et des autres nous laissent un goût amer dans la bouche.

vendredi 29 avril 2011

Prohibition : la solution ?

Interdire, toujours interdire davantage. Pas un jour sans qu’une nouvelle loi ou qu’une campagne d’information ne soit envisagée pour supprimer tel ou tel droit, pour rendre illégal tel ou tel comportement… Comme si notre civilisation, à bout de souffle et de moins en moins tolérante, cherchait ainsi des garde-fous pour éviter l’implosion. Pour autant s’agit-il de choix durables à long terme et efficaces ? Pas sûr. Pour preuve, différents exemples, choisis de façon partiale puisqu’il est ici impossible de traiter de tous les sujets.



Première illustration : l'euthanasie… ou le droit à mourir demeurant pour l’heure toujours interdit en France bien qu’il soit autorisé dans d’autres pays d’Europe (Belgique et Suisse notamment). Une question hautement morale (voir religieuse) qui, par conséquent, divise ses détracteurs et ses partisans. Force est de constater sur ce sujet que la question mérite d’être débattue tant le nombre de médecins mis en accusation ou de familles s’expatriant à l’étranger n’a cessé d’augmenter. Pourquoi aujourd’hui ne pas accorder ce droit aux individus qui le souhaitent ? Tout simplement parce que la question demeure : quand peut-on le permettre ? Nous pourrions en effet, si le droit de mourir était accordé, en arriver à certaines extrémités. Car si l’euthanasie peut se justifier pour des personnes en phase terminale d’un cancer et souffrant atrocement, peut-elle l’être pour des personnes qui, suite à un accident, ont subi un lourd handicap ? Pas sûr. Sinon, toute personne devenue aveugle, ayant perdu l’usage d’un membre ou ayant une maladie dégénérative pourrait demander à vouloir mourir. Certains me répondront que le suicide ne demande pas de consentement mais franchement la société n’a-t-elle pas comme devoir aussi d’aider et d’intégrer toute personne dont la vie n’est pas en danger à court terme. D’ailleurs la société n’a-t-elle pas aussi le devoir, argument a contrario, de ne pas abandonner les familles devant des cas de conscience souvent cruels.

jeudi 7 avril 2011

Polémique autour du retour de Bertrand Cantat : Pourquoi faire ?

S’il y a un homme, en France, qui ne peut pas faire un pas sans déclencher les foudres d’une partie de l’opinion et attirer toutes les caméras, c’est bien Bertrand Cantat. L’ancien chanteur de Noir Désir et égérie de toute une génération déchaîne les passions. En cause, cette fois, sa venue (dé ?)programmée au festival d’Avignon. Il y a peu, son apparition aux côtés du groupe Eiffel lors d’un concert à Bègles ou encore deux nouvelles chansons offertes en téléchargement avaient déjà défrayé la chronique. Depuis, ses détracteurs se sont sans doute réjouis de la dissolution de Noir Désir.

mardi 5 avril 2011

Le programme du PS pour 2012 : des recettes du passé fruit d’un avenir meilleur ?

Ca y est. Plus personne n’y croyait mais enfin le PS a un programme. Je dirais plutôt les bases d’un programme tant il n’a pas du être facile d’accorder les multiples sensibilités au sein d’un parti qui, ces dernières années, a plus démontré un esprit individualiste qu’un véritable sens collectif. Bref, voici donc une vingtaine de propositions posées sur la table et qui guideront à priori la campagne du futur vainqueur des primaires socialistes. Charge à celui-ci, ensuite, d’être capable de l’enrichir et de lui donner une véritable ampleur. Toujours est-il qu’à peine sorti, ce programme fait l’objet des plus vives critiques. On s’y attendait, tant nos chers politiques sont incapables de reconnaître qu’une mesure proposée par l’opposition puisse être bonne quelle qu’est soit d’ailleurs.

vendredi 1 avril 2011

Réseaux sociaux, symptômes d’un monde en perte de repères humains

On ne parle plus que de ça. C’est aujourd’hui la référence. Qui n’a pas un profil Viadeo, Facebook ou twitter est à la limite d’être un has been qui n’a rien compris aux nouveaux modes de communication et de transmission de l’information. A l’heure où le relationnel apparaît plus efficace que la compétence pour décrocher un emploi ou un logement, force est de constater que de rester à l’écart de ce grand mouvement peut apparaître comme un suicide annoncé. Pour preuve, même les grandes marques ont aujourd’hui leur compte et de simple « service » d’échange, l’outil est devenu un moyen de communication et de publicité. Pourtant, que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, ce type d’outil est à mon sens plus à la mode que réellement efficace.

vendredi 25 mars 2011

Impôt : les classes moyennes et les PME vont continuer à payer

Droite ou gauche ? Qui remportera la prochaine élection présidentielle ? Si certains s’effraient déjà d’un éventuel succès de Marine Le Pen, force est de constater que ce succès ne pourrait qu’empêcher un duel PS-UMP au second tour. Qui imagine en effet un seul instant que la candidate du Front puisse remporter 50% des suffrages et prendre possession de l’Elysée. Cette question d’ailleurs ne posera problème qu’aux partisans des partis traditionnels. Qui profitera (à l’image d’un Chirac élu en 2002 avec 80% des voix alors qu’il avait à peine dépassé les 20 au premier tour) de la présence de l’extrême-droite au second tour ? Sarkozy qui peut à priori compter sur toutes ses troupes (à moins que Villepin ou Borloo ne viennent lui manger des voix sur le dos) ou le candidat du PS qui devra d’abord éviter que Mélenchon et les Verts (surtout si Nicolas Hulot entre dans la danse) ne l’éliminent ?

Peu importe en fait qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre. Si « droite-gauche, même combat et même politique » peut paraître abusif (il existe des différences notables, en termes de valeurs et de culture), nul ne peut nier qu’il ne faut pas attendre grand-chose de notre futur Président. Les slogans et les promesses seront sans doute grandiloquents, paraîtront même convaincants mais la déception sera à la taille de l’espoir. Le système économique est ainsi fait qu’il n’offre que des marges de manœuvre réduites. Et que les dindons de la farce, une fois encore, seront les PME et les classes moyennes, celles qui financent en grande partie les dépenses de l’Etat pendant que les populations nécessiteuses et les riches seront sans doute encore chouchoutées, plus ou moins d’ailleurs en fonction du vainqueur mais elles ne seront pas oubliées.

mercredi 9 mars 2011

Stationnement en ville : quand l’arnaque manifeste côtoie l’hypocrisie politique

Ca y est, c’est fait. D’ici quelques mois, le défaut de paiement aux horodateurs sera facturé 17 euros contre 11 actuellement. Une augmentation de 55% justifiée uniquement par le fait que l’amende n’aurait pas subi de réévaluation tarifaire depuis plus de vingt ans. La belle affaire ! Il est vrai que depuis deux décennies les salaires ont explosé et que le prix d’achat des voitures ou des carburants n’a pas bougé d’un cent. Non mais de qui se moque-t-on ? Outre le fait que le réajustement soit financièrement spectaculaire et que la justification soit tout de même un peu cavalière, c’est surtout le manque de franchise politique qui peut paraître effrayant.