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vendredi 25 mars 2011

Impôt : les classes moyennes et les PME vont continuer à payer

Droite ou gauche ? Qui remportera la prochaine élection présidentielle ? Si certains s’effraient déjà d’un éventuel succès de Marine Le Pen, force est de constater que ce succès ne pourrait qu’empêcher un duel PS-UMP au second tour. Qui imagine en effet un seul instant que la candidate du Front puisse remporter 50% des suffrages et prendre possession de l’Elysée. Cette question d’ailleurs ne posera problème qu’aux partisans des partis traditionnels. Qui profitera (à l’image d’un Chirac élu en 2002 avec 80% des voix alors qu’il avait à peine dépassé les 20 au premier tour) de la présence de l’extrême-droite au second tour ? Sarkozy qui peut à priori compter sur toutes ses troupes (à moins que Villepin ou Borloo ne viennent lui manger des voix sur le dos) ou le candidat du PS qui devra d’abord éviter que Mélenchon et les Verts (surtout si Nicolas Hulot entre dans la danse) ne l’éliminent ?

Peu importe en fait qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre. Si « droite-gauche, même combat et même politique » peut paraître abusif (il existe des différences notables, en termes de valeurs et de culture), nul ne peut nier qu’il ne faut pas attendre grand-chose de notre futur Président. Les slogans et les promesses seront sans doute grandiloquents, paraîtront même convaincants mais la déception sera à la taille de l’espoir. Le système économique est ainsi fait qu’il n’offre que des marges de manœuvre réduites. Et que les dindons de la farce, une fois encore, seront les PME et les classes moyennes, celles qui financent en grande partie les dépenses de l’Etat pendant que les populations nécessiteuses et les riches seront sans doute encore chouchoutées, plus ou moins d’ailleurs en fonction du vainqueur mais elles ne seront pas oubliées.

mercredi 9 mars 2011

Stationnement en ville : quand l’arnaque manifeste côtoie l’hypocrisie politique

Ca y est, c’est fait. D’ici quelques mois, le défaut de paiement aux horodateurs sera facturé 17 euros contre 11 actuellement. Une augmentation de 55% justifiée uniquement par le fait que l’amende n’aurait pas subi de réévaluation tarifaire depuis plus de vingt ans. La belle affaire ! Il est vrai que depuis deux décennies les salaires ont explosé et que le prix d’achat des voitures ou des carburants n’a pas bougé d’un cent. Non mais de qui se moque-t-on ? Outre le fait que le réajustement soit financièrement spectaculaire et que la justification soit tout de même un peu cavalière, c’est surtout le manque de franchise politique qui peut paraître effrayant.