Certains diront que 11 à 12% des voix constituent un
formidable bond en avant pour une formation qui, il y a encore 3 ans, n’existait
pas. Les mêmes feront aussi remarquer à juste titre, que Marie-George Buffet
avait réuni à peine 2 % des électeurs
sur son nom en 2007. Alors certes Jean-Luc Mélenchon a réussi ce pari : un
score à deux chiffres quand, au moment de son investiture, seuls 4% des
électeurs se voyaient lui accorder leur voix. Mais ne nous voilons pas la face,
la tristesse dans le regard des militants ne souffrait aucune
contestation : le 4ème homme de la campagne aura échoué sur son
premier objectif et ce malgré une campagne agressive et très largement
médiatisée, ne lui en déplaise : dépasser le Front national. Des
enseignements sont à tirer … et vite