On ne parle plus que de ça. C’est aujourd’hui la référence. Qui n’a pas un profil Viadeo, Facebook ou twitter est à la limite d’être un has been qui n’a rien compris aux nouveaux modes de communication et de transmission de l’information. A l’heure où le relationnel apparaît plus efficace que la compétence pour décrocher un emploi ou un logement, force est de constater que de rester à l’écart de ce grand mouvement peut apparaître comme un suicide annoncé. Pour preuve, même les grandes marques ont aujourd’hui leur compte et de simple « service » d’échange, l’outil est devenu un moyen de communication et de publicité. Pourtant, que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, ce type d’outil est à mon sens plus à la mode que réellement efficace.
Commençons par l’aspect personnel. Il est de bon ton de mesurer son attractivité, voir son charisme, au nombre de ses amis ou contacts. Certains en affichent par centaines. Quoi de plus simple en effet que de demander à une vague connaissance, à un camarade d’école primaire ou encore à un parfait inconnu de devenir son ami ou contact (le nom change en fonction du type de réseau) ? Avec un premier corolaire : le risque d’être retrouvé par toute une masse d’individus qu’on ne souhaitait pas forcément voir resurgir dans sa vie. Mais rassurez-vous, c’est aussi cela l’avantage du réseau social. Rien ne nous force à aller plus loin que le simple affichage et par conséquent à nouer une vraie quelconque relation. Pis, n’avez-vous jamais masqué les informations d’un de vos amis sur facebook ? Allez, soyez honnête. Les plus intoxiqués ont même parfois bien du mal à se souvenir de qui est qui et qui sont leurs vrais connaissances. Surtout, ce type de réseau se construit tel un symptôme de l’individualisme, de l’isolement et de la déstructuration du lien social classique qui est la rencontre humaine. A l’image de ce mail qui a remplacé le téléphone ou le contact direct et qui fait que l’on ne se surprend même plus à l’idée d’envoyé un mail à son collègue pourtant installé à quelques mètres de soi. Et oui, aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de sortir boire un verre entre amis ou de s’appeler pour se donner des nouvelles. On échange sur ses hobbies via le réseau social, on exprime son humeur du jour, on raconte ses petits malheurs à qui veut bien les entendre. Pis, on se sépare désormais sur facebook, on insulte ses professeurs ou collègues,… à la grande joie du voyeur que l’on est tous au fond de nous.
D’un point de vue commercial maintenant, facebook et consorts sont devenus de formidables outils de propagande. En tous cas, tout le monde s’y met, y croit ou fait semblant d'y croire. Les agences de publicité multiplient les offres d’emploi pour recruter des animateurs de réseaux et assurer ainsi la communication sur le web de leurs clients. Et oui, chers citoyens, vous êtes devenus des cibles sur lesquelles les réseaux sociaux s’enrichissent. Ne vous étonnez plus de voir apparaître des publicités sur votre mur ou dans votre messagerie! L’administrateur du site a simplement vendu vos adresses à l’annonceur à un coût bien moins important qu’une campagne d’affichage ou qu’un spot radio et surement plus approprié au regard des profils que nous renseignons tous béatement. Est-ce pour cela que les résultats sont au rendez-vous ? Sans doute en partie mais il ne faut pas attendre de miracles, les surfeurs du réseau social n’étant pas des cibles aussi captives que devant leur télévision.
Ce n’est finalement pas tant le réseau en lui-même sur lequel il convient de réfléchir mais sur la création d’un modèle économique visant à en "exploiter" les usagers. Meilleur exemple en date : http://www.ma-residence.fr/, le réseau local de proximité qu’une société a d’ores et déjà vendu à plusieurs collectivités. Bonne pioche pour le créateur de ce projet parfaitement imaginé d’un point de vue marketing et surement utile sur certains aspects (groupes de discussions notamment). Le concept : vendre à une commune un service clé en mains pour répertorier commerces, associations et habitants et les faire adhérer à une communauté virtuelle, à défaut de créer une communauté riche de sens et de liens. Les résultats affichés sont évidemment excellents : deux mois d’intervention suffisent à faire s’inscrire 20% des foyers, 50% des commerces et 30% des associations à minima. Evidemment puisque c’est gratuit et que des animateurs parcourent la ville pour faire participer tout le monde, grosse campagne de communication à l’appui. De quoi bien sûr ravir nos chers édiles qui pourront ensuite, via des services payants, diffuser des informations à un certain type de population référencée sans le savoir vraiment. L’argumentaire commercial, évidemment, oublie de mentionner un facteur primordial : être inscrit ne signifie pas être utilisateur. Et oui, appartenir à un réseau ne signifie pas forcément en être un membre actif. Mais cela, après tout, importe peu. Ce qui compte, c’est d’être dans l’ère du temps.
Rédigé par Fred H.
Je suis vraiment déçu de Viadeo.
RépondreSupprimerVoilà déjà quelques semaine que j’essaie en vain d'avoir une réponse à ma demande.
Je n'ai plus le fournisseur internet avec lequel j’avais creer un compte viadéo et mes demandes n'aboutissent pas.
Je souhaite tout simplement que Viadéo me renvoie un code d’accès à mon profil mais pas de réponse.
Mon profil Viadéo: http://www.viadeo.com/fr/profile/jose.salinas
Ma nouvelle adresse mail : art.acier@gmail.com
Mon site internet : www.art-acier.com
J'ai bien espoir qu'un modérateur lise ce mail.
Cordialement
José Salinas.