Le gouvernement l’a décidé. En urgence, et en guise de réponse à la crise qui a secoué l’entreprise Peugeot. Désormais les véhicules hybrides et électriques bénéficient d’un subventionnement massif de la part del’Etat.
Les constructeurs, dont le moral ne cesse de décroître (à
l’exception de quelques-uns, Volkswagen en tête) pourraient y voir un effet
d’aubaine, eux qui ont, depuis la fin des primes à la casse, vu leurs ventes
s’effondrer. Le consommateur également puisque son portefeuille ne cesse de se
vider et que les prix du carburant n’ont jamais été aussi élevés. Quant aux
autres, des institutionnels aux associations environnementales, ils ne
peuvent a priori que se réjouir d’assister au renouvellement du parc
automobile, désormais moins polluant. Et pourtant… une nouvelle fois et ce
malgré une intention apparemment de bon aloi, il n’y a rien à espérer d’une
telle mesure, bien trop réductrice pour apporter quelque solution que ce soit
aux vrais problèmes posés par l’automobile.