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vendredi 29 avril 2011

Prohibition : la solution ?

Interdire, toujours interdire davantage. Pas un jour sans qu’une nouvelle loi ou qu’une campagne d’information ne soit envisagée pour supprimer tel ou tel droit, pour rendre illégal tel ou tel comportement… Comme si notre civilisation, à bout de souffle et de moins en moins tolérante, cherchait ainsi des garde-fous pour éviter l’implosion. Pour autant s’agit-il de choix durables à long terme et efficaces ? Pas sûr. Pour preuve, différents exemples, choisis de façon partiale puisqu’il est ici impossible de traiter de tous les sujets.



Première illustration : l'euthanasie… ou le droit à mourir demeurant pour l’heure toujours interdit en France bien qu’il soit autorisé dans d’autres pays d’Europe (Belgique et Suisse notamment). Une question hautement morale (voir religieuse) qui, par conséquent, divise ses détracteurs et ses partisans. Force est de constater sur ce sujet que la question mérite d’être débattue tant le nombre de médecins mis en accusation ou de familles s’expatriant à l’étranger n’a cessé d’augmenter. Pourquoi aujourd’hui ne pas accorder ce droit aux individus qui le souhaitent ? Tout simplement parce que la question demeure : quand peut-on le permettre ? Nous pourrions en effet, si le droit de mourir était accordé, en arriver à certaines extrémités. Car si l’euthanasie peut se justifier pour des personnes en phase terminale d’un cancer et souffrant atrocement, peut-elle l’être pour des personnes qui, suite à un accident, ont subi un lourd handicap ? Pas sûr. Sinon, toute personne devenue aveugle, ayant perdu l’usage d’un membre ou ayant une maladie dégénérative pourrait demander à vouloir mourir. Certains me répondront que le suicide ne demande pas de consentement mais franchement la société n’a-t-elle pas comme devoir aussi d’aider et d’intégrer toute personne dont la vie n’est pas en danger à court terme. D’ailleurs la société n’a-t-elle pas aussi le devoir, argument a contrario, de ne pas abandonner les familles devant des cas de conscience souvent cruels.

jeudi 7 avril 2011

Polémique autour du retour de Bertrand Cantat : Pourquoi faire ?

S’il y a un homme, en France, qui ne peut pas faire un pas sans déclencher les foudres d’une partie de l’opinion et attirer toutes les caméras, c’est bien Bertrand Cantat. L’ancien chanteur de Noir Désir et égérie de toute une génération déchaîne les passions. En cause, cette fois, sa venue (dé ?)programmée au festival d’Avignon. Il y a peu, son apparition aux côtés du groupe Eiffel lors d’un concert à Bègles ou encore deux nouvelles chansons offertes en téléchargement avaient déjà défrayé la chronique. Depuis, ses détracteurs se sont sans doute réjouis de la dissolution de Noir Désir.

mardi 5 avril 2011

Le programme du PS pour 2012 : des recettes du passé fruit d’un avenir meilleur ?

Ca y est. Plus personne n’y croyait mais enfin le PS a un programme. Je dirais plutôt les bases d’un programme tant il n’a pas du être facile d’accorder les multiples sensibilités au sein d’un parti qui, ces dernières années, a plus démontré un esprit individualiste qu’un véritable sens collectif. Bref, voici donc une vingtaine de propositions posées sur la table et qui guideront à priori la campagne du futur vainqueur des primaires socialistes. Charge à celui-ci, ensuite, d’être capable de l’enrichir et de lui donner une véritable ampleur. Toujours est-il qu’à peine sorti, ce programme fait l’objet des plus vives critiques. On s’y attendait, tant nos chers politiques sont incapables de reconnaître qu’une mesure proposée par l’opposition puisse être bonne quelle qu’est soit d’ailleurs.

vendredi 1 avril 2011

Réseaux sociaux, symptômes d’un monde en perte de repères humains

On ne parle plus que de ça. C’est aujourd’hui la référence. Qui n’a pas un profil Viadeo, Facebook ou twitter est à la limite d’être un has been qui n’a rien compris aux nouveaux modes de communication et de transmission de l’information. A l’heure où le relationnel apparaît plus efficace que la compétence pour décrocher un emploi ou un logement, force est de constater que de rester à l’écart de ce grand mouvement peut apparaître comme un suicide annoncé. Pour preuve, même les grandes marques ont aujourd’hui leur compte et de simple « service » d’échange, l’outil est devenu un moyen de communication et de publicité. Pourtant, que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel, ce type d’outil est à mon sens plus à la mode que réellement efficace.