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vendredi 25 février 2011

La distribution de l’énergie en France : un des derniers bastions publics risque de tomber !

Depuis quelques jours, Direct Energie lance dans le métro parisien une nouvelle campagne de communication à destination du grand public. Ou comment convaincre des habitants encore frileux à quitter EDF et GDF les deux opérateurs historiques du secteur de l’énergie. Les arguments sont, il est, vrai, alléchants : aucune intervention technique, peu de procédures administratives, des tarifs plus avantageux, une énergie plus respectueuse de l’environnement et, depuis peu, la possibilité de revenir au tarif réglementé facilement. La question se pose néanmoins. Que se cache-t-il derrière ces atouts indéniables ? Il me semble important, d’abord, de revenir sur l’évolution historique du sujet.



lundi 21 février 2011

J'ai pensé... Ne serait-ce pas nous, « français de souche », qui favorisons l'islamisme en France

Ca y est, c’est reparti pour un tour. Nous avions déjà eu droit (je vous les cite pêle-mêle) à l’affaire du voile intégral, à celle du Quick halal  (détrônée depuis par celle du Quick tueur), au débat sur l’identité nationale qui avait rapidement tourné au sondage pro ou anti-islam ou encore aux tribulations de Harry Roselmack chez les fondamentalistes musulmans. Cette fois, c’est Benoist Apparu qui soulève le lièvre en déclarant qu’il serait plus que nécessaire de modifier la loi de 1905 qui, rappelons-le, garantit la laïcité de notre République en instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

A priori une intense réflexion autour de ce sujet apparaît plus que nécessaire. Cette loi, en effet, interdit tout financement de lieux de cultes sur les deniers publics. Rappelons néanmoins que cette loi est fréquemment dévoyée quand il s’agit de lieux de culte « catholique » si ceux-ci s’avèrent faire partie de notre patrimoine (bâtiments classés). Faut-il donc que l’Etat, oui ou non, finance la construction de mosquées ? Les opposants à la démarche argueront du fait que ce n’est pas aux pouvoirs publics de s’insérer dans des affaires purement religieuses. Les partisans, quant à eux, soulignent la nécessité de ne pas laisser des financeurs étrangers créer des foyers d’intégrisme au cœur de notre pays. Rarement, dans le débat qui les oppose, n’est affirmée la nécessité d’offrir aux personnes de confession musulmane les moyens de pratiquer leur religion bien que notre Constitution affirme clairement la liberté de culte et de pensée. Ce qui aujourd’hui, au regard du nombre d’individus concernés (près de 6 millions) n’est matériellement pas le cas, en raison du faible nombre d’infrastructures mais aussi des réticences de certaines communes à mettre à disposition des sites.

jeudi 17 février 2011

J’ai pensé … au Maghreb : et si la démocratie était un leurre ?

La foule en liesse réunie sur la place Tahrir, symbole de la révolution, salue enfin le départ de Moubarak. Quelques jours plus tôt, c’était Ben Ali qui faisait les frais, en Tunisie, de la colère populaire. Depuis, la grogne, jusqu’alors sous-jacente dans les autres pays arabes, devient de plus en plus audible, faisant vaciller sur leurs bases des dictatures (pourtant bien installées. L’Algérie, le Yémen, Bahrein et même la Lybie connaissent actuellement leurs premières manifestations enflammées. Ca y est la démocratie est en marche et le Maghreb va connaître bientôt les joies de la démocratie…
Partout, à la télévision et dans la presse écrite, les spécialistes et commentateurs politiques s’affolent, alternant hymnes à la liberté et protestations virulentes contre les dictateurs, oubliant d’ailleurs, pour certains, leurs manques de prise de position sur ce sujet avant que les hostilités ne commencent. Liberté chérie enfin retrouvée… Qui pourrait ne pas s’en réjouir ? Pas même moi qui pourtant reste on ne peut plus circonspect. Pourquoi ?

mercredi 16 février 2011

J’ai appris… qu’Alberto Contador n’était plus un tricheur

Les publicitaires et les commentateurs sportifs en tout genre doivent se frotter les mains. Le duel Schleck-Contador aura bien lieu cette année sur les routes du Tour. Ouf ! L’absence du coureur ibère aurait sans doute nui à l’intérêt de la compétition dans un cyclisme en manque de « champions charismatiques » comme avaient pu l’être Indurain, Merckx ou Anquetil en des temps plus anciens. En effet, la Fédération espagnole vient de le blanchir dans l’affaire de dopage présumé qui le condamnait à un an de suspension. Le voilà donc propre comme un sou neuf.

Me voilà ravi que la présomption d’innocence ait été respectée et que la morale de ce grimpeur-rouleur soit sauve. Et qu’importe que la défense du coureur soit quelque peu suspecte (il aurait mangé de la viande contaminée pendant une épreuve, élément nutritionnel qui, tout le monde le sait, fait partie de l’alimentation classique d’un sportif, surtout quand on baigne le bœuf dans le beurre). Qu’importe également qu’il y ait eu vice de procédure concernant les traces de plastique retrouvées dans ses analyses (symptomatique des auto-transfusions sanguines) ou que le clenbeturol (présent également dans son corps) soit répertorié parmi les produits dopants. Le principal est que Contador puisse à nouveau nous émerveiller comme avant. Comme lorsqu’il tenait tête, en 2007, à Rasmussen pourtant chargé comme un mulet ou lorsqu’il écrasait la concurrence lors de ses deux victoires suivantes au Tour de France. Exit également l’affaire Puerto  (dans laquelle Manuel Saiz et une quarantaine de coureurs, dont Contador, avaient été impliqués). Non, je vous le répète, Contador est propre et s’il grimpe les Alpes à une vitesse surréaliste, ce n’est que grâce à ses qualités physiques hors normes. Après tout, désormais, le cyclisme est devenu respectable. Ce ne sont pas Hamilton (4ème du Tour 2003 malgré une clavicule fracturée)  , Armstrong (vainqueur de 7 tours après avoir vaincu un cancer), Pantani (vainqueur un an après s’être fait écrasé par un bus) ou Virenque, dopé à l’insu de son plein gré qui diront le contraire. Seul Ricco, peut-être, a du souci à se faire. Le coureur italien vient de se faire prendre une nouvelle fois après une suspension de deux ans. Il est d’ailleurs actuellement dans état critique à l’hôpital.

Qu’il est bon de se voiler la face.

lundi 14 février 2011

J’ai cru …. que je pourrais devenir propriétaire d’une maison

Nicolas Sarkozy nous l’avait promis en 2007 : la France serait à la fin de son mandat un heureux peuple de propriétaires. Pass foncier, crédits d’impôts, maisons à 100 000 euros, mesures en faveur de l’accession sociale à la propriété … tout un arsenal pour nous permettre à nous citoyens de réaliser le rêve d’une vie. Chiche, lançons-nous alors … d’autant plus que les voyants étaient au vert tant d’un point de vue personnel (une vie de couple heureuse, pas d’enfant à charge, des revenus à plus de 4000 € nets par mois et un statut de fonctionnaire) que conjoncturel (des taux bancaires au plus bas, un marché de l’immobilier apparemment en berne et surtout une localisation hors de Paris et des grandes métropoles).
Donc nous voilà sur la route du 1er achat immobilier. Confiants ! Jusqu’à ce que la réalité nous amène son lot de désillusions.

Faire construire …. On oublie ! Ah le beau projet …. Qui n’a jamais rêvé d’imaginer les plans de sa maison, de dénicher le petit coin paisible où l’ériger et de l’aménager ensuite selon ses goûts et ses envies. Stop ! N’allons pas plus loin. A moins de s’installer à côté d’une usine chimique, d’accepter de faire des concessions insupportables (matériaux bas de gamme, maison de lilliputien) ou de choisir un site d’implantation au fin fond d’un bois ardennais,

dimanche 13 février 2011

J’ai parié… que Sarkozy allait rempiler en 2012 pour un second mandat

Des millions de citoyens dans la rue pour dénoncer la réforme des retraites, une côte de popularité au plus bas, des centaines d’intellectuels ligués contre lui, des scandales à répétition (affaire Woerth-Bétancourt, billets d’avion MAM-Fillon,…), une image bling bling trop liée aux milieux d’affaire ,… tout semble indiquer que ces multiples casseroles n’épargneront pas notre Président lors de la prochaine élection nationale.

Comment l’initiateur du bouclier fiscal, adepte du Fouquet’s et pourfendeur des petites gens (le fameux « Casse-toi pov’ Con ») pourrait-il en effet convaincre plus de 50% des français de voter pour lui ? Qui peut encore croire à ses promesses non tenues, à ses actions de communication aujourd’hui éculées ou à sa capacité à résoudre les problèmes que rencontre notre pays. Il ne suffit pas en effet d’annoncer la fin des paradis fiscaux ou le retour de la croissance (et du plein emploi) pour que la magie opère.

Et pourtant j’ai parié qu’il serait réélu en 2012. Pourquoi ?Déjà parce qu’il continue de garder la confiance de plus d’un tiers des français, malgré la faillite de son modèle politique et ses résultats pour le moins peu convaincants. Sans compter le ciment qui l’unit à sa majorité. Ensuite parce qu’il saura cette année nous sortir quelques mesures sociales qui redoreront son blason et feront oublier (les français ont cette faculté propre aux poissons à rapidement omettre le passé récent) ses multiples frasques. Enfin, et surtout dirais-je, parce qu’en face, la concurrence s’avère bien molle. Outre Marine le Pen qui lui raflera sans doute 15% des voix au 1er tour (dont 80% lui reviendront au second), nous aurons le populiste Melenchon au discours attractif mais tellement irréaliste qui se battra avec le NPA pour rafler les voix de l’extrême gauche,… des électeurs qui ne seront sans doute pas ravis de devoir se déplacer un second dimanche pour départager Nicolas Sarkozy et son opposant du PS. Et là, justement, le bas blesse. Car le PS, atone, sans idée (de gauche, bien sûr) et sans candidat unanimement reconnu, ne risque pas de faire recette. Car entre les has been (Hollande, Fabius, Royal) et les favoris (Aubry, Straus-Kahn), le choix ne manque pas de faire sourire. Oublions vite les premiers dont le charisme et la popularité sont à leur paroxysme pour nous intéresser aux deux autres. La première, fille de Delors, a démontré toutes ses limites lors des dernières crises du régime. Quant au second, grâce à son statut d’affameur du 1/3 monde au FMI), il est à la gauche ce que Borloo est à la droite. En décalage réel avec les aspirations du peuple ! Ce dernier, à mon sens, représente d’ailleurs le meilleur atout qu’ait l’opposition au Président. Lui seul pourrait à mon sens lui faire échec  en raison de son capital sympathie.

samedi 12 février 2011

J’ai entendu… que les profs étaient encore dans la rue

Jeudi, il y a deux jours, nos chers enseignants avaient ressorti pancartes et banderoles afin de crier leur mécontentement. En cause, cette fois-ci, la suppression de 16 000 postes à venir dans l’Education nationale. Une nouvelle confirmée le soir-même par notre hyperprésident à l’occasion de son rendez-vous promotionnel devant les français de TF1. Force est de constater que le mouvement, qui a pourtant mobilisé, selon les syndicats, près du tiers des effectifs, aura fait chou blanc. Et il n’y a sans doute pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr pour en connaître la raison : trop de grève tue la grève et les enseignants très coutumiers du fait semblent lasser les français avec leurs revendications et, par conséquent, les médias. Car si une grève de la SNCF permet toujours aux télévisions de trouver aisément une cohorte d’usagers en colère devant des quais vides, il demeure plus difficile de critiquer ouvertement les précepteurs de nos enfants. Audimat en berne se conjugue donc facilement avec visibilité réduite. Et puis, manque de chance, en face la concurrence s’avérait rude : le peuple égyptien, bien plus convaincant dans le rôle de l’opprimé, s’était imposé à la Une.

Mais revenons à nos profs dont les petits malheurs ne font commencer.

jeudi 10 février 2011

J’ai vu … les dernières publicités pour les supermarchés U.

Les publicitaires, ont le sait, axent rarement leurs campagnes sur la dimension citoyenne des enseignes et produits qu’ils défendent. Ne leur jetons pourtant pas la pierre. Force est de constater que les promotions de type « humanitaire » sont en effet bien moins efficaces en termes de retombées commerciales que les avantages « prix ». Et oui, cela vous attristera peut-être mais le consommateur choisira plus facilement, entre deux produits égaux, celui faisant bénéficier d’une réduction plutôt que celui permettant d’offrir un vaccin à un enfant du 1/3 monde. La communication et le marketing « social » restent donc marginaux dans l’esprit des annonceurs si ce n’est qu’ils apportent une valeur ajoutée en termes d’image de marque.
Un aspect qu’il s’agit néanmoins de ne pas négliger. C’est en tous cas le parti-pris de grandes marques comme

J'ai vu...la comédie musicale de Didier Super, le 09/02/2011 à Lille!

Didier, vous le connaissez peut-être, est ce trublion originaire de Douai que le Nord – Pas de Calais a découvert il y a quelques années avec des titres aussi atypiques et dérangeants que « Y’en a marre des pauvres », « Petit caniche, peluche pour vieux » ou encore « on va tous crever ».
Un artiste (oui, un artiste, n’en déplaise à ses détracteurs) véritablement inclassable ! Ni  chanteur ni vraiment musicien, non parce qu’il n’en n’aurait pas le talent mais parce qu’il ne cherche pas à l’être (chanter faux et faire semblant de jouer de la guitare font partie de sa panoplie), Didier Super avait alors stupéfié par sa vulgarité, ses sarcasmes mais surtout par sa capacité à assener des vérités avec un humour pour le moins graveleux. Des vérités ou plutôt les vérités de ses concitoyens : en bref, dire tout haut ce que beaucoup pense tout bas, souvent avec honte d’ailleurs.
Ce qui lui valut d’ailleurs d’être taxé de racisme, d’intolérance, d’imbécillité