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dimanche 13 février 2011

J’ai parié… que Sarkozy allait rempiler en 2012 pour un second mandat

Des millions de citoyens dans la rue pour dénoncer la réforme des retraites, une côte de popularité au plus bas, des centaines d’intellectuels ligués contre lui, des scandales à répétition (affaire Woerth-Bétancourt, billets d’avion MAM-Fillon,…), une image bling bling trop liée aux milieux d’affaire ,… tout semble indiquer que ces multiples casseroles n’épargneront pas notre Président lors de la prochaine élection nationale.

Comment l’initiateur du bouclier fiscal, adepte du Fouquet’s et pourfendeur des petites gens (le fameux « Casse-toi pov’ Con ») pourrait-il en effet convaincre plus de 50% des français de voter pour lui ? Qui peut encore croire à ses promesses non tenues, à ses actions de communication aujourd’hui éculées ou à sa capacité à résoudre les problèmes que rencontre notre pays. Il ne suffit pas en effet d’annoncer la fin des paradis fiscaux ou le retour de la croissance (et du plein emploi) pour que la magie opère.

Et pourtant j’ai parié qu’il serait réélu en 2012. Pourquoi ?Déjà parce qu’il continue de garder la confiance de plus d’un tiers des français, malgré la faillite de son modèle politique et ses résultats pour le moins peu convaincants. Sans compter le ciment qui l’unit à sa majorité. Ensuite parce qu’il saura cette année nous sortir quelques mesures sociales qui redoreront son blason et feront oublier (les français ont cette faculté propre aux poissons à rapidement omettre le passé récent) ses multiples frasques. Enfin, et surtout dirais-je, parce qu’en face, la concurrence s’avère bien molle. Outre Marine le Pen qui lui raflera sans doute 15% des voix au 1er tour (dont 80% lui reviendront au second), nous aurons le populiste Melenchon au discours attractif mais tellement irréaliste qui se battra avec le NPA pour rafler les voix de l’extrême gauche,… des électeurs qui ne seront sans doute pas ravis de devoir se déplacer un second dimanche pour départager Nicolas Sarkozy et son opposant du PS. Et là, justement, le bas blesse. Car le PS, atone, sans idée (de gauche, bien sûr) et sans candidat unanimement reconnu, ne risque pas de faire recette. Car entre les has been (Hollande, Fabius, Royal) et les favoris (Aubry, Straus-Kahn), le choix ne manque pas de faire sourire. Oublions vite les premiers dont le charisme et la popularité sont à leur paroxysme pour nous intéresser aux deux autres. La première, fille de Delors, a démontré toutes ses limites lors des dernières crises du régime. Quant au second, grâce à son statut d’affameur du 1/3 monde au FMI), il est à la gauche ce que Borloo est à la droite. En décalage réel avec les aspirations du peuple ! Ce dernier, à mon sens, représente d’ailleurs le meilleur atout qu’ait l’opposition au Président. Lui seul pourrait à mon sens lui faire échec  en raison de son capital sympathie.

Gageons que l’élection de 2012 occasionnera un absentéisme record et permettra à Notre Président d’afficher, à son issue et contre toute logique comptable, le soutien inconditionnel du peuple à son programme. Triste France… à moins que les Verts ou Bayrou ne viennent créer la surprise ? Euh … laissez-moi rire !!!

Rédigé par Fred H.

1 commentaire:

  1. En 2012 je pense qu'il va avoir du mal à se qualifier et passer le premier tour, si il passe il tombera contre des grosses équipes comme l'espagne ou les pays bas par exemple. En effet son équipe manque de stratégie, et de collectif et malgré une bonne attaque il n'arrive pas a concrétiser devant le but d'autant plus que sa possession de balle baisse de plus en plus. il aura peut être de la chance au tirage comme en 2002.

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